et enfin certains restaurants revendiquent l’appellation 11e art pour les arts culinaires. Chronologiquement, l’art de la mesure du temps figure dans le peloton de tête, mais lui attribuer le 12e rang parait incontournable. Ses origines remonteraient au 12e siècle avant notre ère, quand les Babyloniens ont représenté dans leur genèse les cycles astraux par le biais de 12 mois de 30 jours. La mesure du temps a depuis marqué l’essor des civilisations, depuis les grandes conquêtes maritimes jusqu’à l’avènement de l’informatique. Les références au chiffre 12 sont innombrables, à commencer par celui qui domine chaque cadran de montre. Institutionnaliser le 12e art devrait revenir à une entité fédératrice et indiscutable. L’initiative pourrait être soutenue par une fondation (Celle du Grand Prix d’Horlogerie de Genève ?) ou à une fédération (on pense là bien sûr immédiatement à celle de l’industrie horlogère suisse même si d’autres métiers d’art sont impliqués). Et pourquoi pas de concert avec un magazine horloger, qui célèbre en 2012 son 12e anniversaire ?