Je n’en vois pas en particulier, il faut rester soi-même. En tant qu’horlogers, notre réputation a gagné le petit cercle des collectionneurs qui nous considèrent dans leurs priorités dès qu’ils s’intéressent réellement à la haute horlogerie, créneau sur lequel nous sommes reconnus.
Les attentes de vos clients ont-elles évoluées ?
Tant que nous restons loyaux à nos fondamentaux, ce pour quoi les collectionneurs et experts nous apprécient, leurs attentes s’avèrent satisfaites. Il s’agit d’abord de tradition, pas au sens old-fashioned, mais lorsque nos valeurs du passé sont transposées dans le futur. Puis de performance : A. Lange ne doit pas proposer un tourbillon facile mais une pièce qui apporte un élément spécial. Enfin notre approche intrinsèquement artisanale doit rester palpable. La technologie joue un rôle et nous investissons en R&D, ce qui ressort par exemple de notre stop tourbillon et remise à zéro, mais l’utilisation de nouveaux matériaux est une voie que nous n’explorerons pas.
Quelle nouveauté 2014 reflète au mieux l’esprit de la marque ?
Notre ADN se lit particulièrement dans le QP Terraluna, dont la beauté est dissimulée et révélée en priorité à son propriétaire : la voute céleste et les phases de lune d’une précision exceptionnelle s’affichent au dos. Elle concentre un savoir-faire accumulé depuis 1994 tel que l’échappement à force constante, les 14 jours de réserve de marche dans un boîtier fin en or, et un QP à saut instantané que le porteur peut ajuster lui-même facilement.
Quel est votre prochain challenge ?
L’extension de notre manufacture qui doit être achevée l’an prochain !