La créativité et la réactivité me viennent immédiatement à l’esprit. Elles ne sont pas entravées par 25 comités différents. Ce que nous souhaitons mettre en place s’effectue de manière fluide. Le revers de la médaille réside dans des moyens financiers limités lorsqu’il s’agit de communiquer sur notre savoir-faire.
Les attentes des clients ont-elles évoluées depuis dix ans ?
Les clients se sont toujours montrés exigeants et cette tendance reste stable. Cependant, au fur et à mesure que leur nombre croît et que la marque grandit, notre disponibilité devient moins évidente à accorder. Or, les détaillants de la première heure, ceux qui furent les premiers à nous faire confiance, s’attendent au même niveau d’engagement relationnel de notre part. L’investissement personnel s’avère donc très important.
Quel modèle 2014 reflète le mieux l’esprit De Bethune ?
La Digitale, dont la double personnalité exprime tout l’ADN de la marque. Sa première version, la DBD, est devenue une pièce iconique qui devrait rester dans l’histoire, alors que sa réinterprétation en DB28 Digitale reprend tous les codes De Bethune tels que la lune tridimensionnelle, le ciel étoilé et les attaches en berceau, dans la collection qui nous a valu l’Aiguille d’Or au Grand Prix d’Horlogerie de Genève.
Quel est le prochain cap à passer pour la marque ?
Il n’y a pas de prochain cap, il faut simplement maintenir le cap. De Bethune bénéficie de l’intérêt et de la confiance des collectionneurs, ainsi que le prouve par exemple un rapport 2013 du World Watch Report nous plaçant dans le Top 20 des marques de haute horlogerie les plus recherchées.