Les dieux du stade : ce qu’il faut retenir du trimestre passé – 10.13
Gazon maudit
Restons sur l’herbe, car l’été est la saison par excellence du golf. Trois des quatre tournois principaux se déroulent entre juin et septembre. Mais côté ambassadeurs de marques de montres, la moisson a été maigre. En effet, si Phil Mickelson s’est imposé au British Open sous la bannière Rolex, l’US Open et l’USPGA ont été remportés par des joueurs sans sponsors horlogers. Justin Rose et Jason Dufner ont surgi du milieu du classement pour remporter avec brio leur premier major cette année. Trop peu connus, trop peu exposés, ils n’avaient pas séduit les marques associées à la petite balle blanche. Dommage, car les champions ambassadeurs des grands noms suisses n’ont pas autant brillé qu’en 2012. A la rentrée Omega jouait sur l’herbe avec son traditionnel Open de golf de Crans-Montana, et sur l’eau à San Francisco avec Team New Zealand lors de la 34e America’s Cup, chronométrée par Louis Vuitton. Le challenger kiwi d’Omega s’est finalement incliné face au Defender américain de TAG Heuer .
Tout dans les jambes
Le Tour de France, lui, sent toujours le soufre. Chasse gardée de Festina qui en a retiré une notoriété considérable, il rebute les grandes marques horlogères. L’audience de la Grande Boucle est pourtant immense et son public moins populaire que l’on pourrait l’imaginer. Mais la crainte que leur champion, ou son équipe, ne soit déchu de ses titres à la suite d’un contrôle anti-dopage est la plus forte. Les mésaventures de plusieurs membres de l’équipe jamaïcaine d’athlétisme sont la preuve que même les plus grands peuvent tomber. Mais une exception de taille a fait une nouvelle démonstration de son aisance. Aux Mondiaux d’Athlétisme de Moscou, Usain Bolt a dominé les trois épreuves dans lesquelles il s’était engagé. Le champion sponsorisé par Hublot s’est offert la médaille d’or du 100 mètres, du 200 mètres et du relais 4 x 100 mètres, toujours avec le sourire. Cela dit, ni la bonne humeur ni les victoires ne suffisent pour figurer dans un team horloger. Serena Williams, encore victorieuse à Roland Garros et à l’US Open, n’a jamais eu le poignet sponsorisé. Quatorze ans se sont pourtant écoulés depuis sa première victoire à Flushing Meadows. La balle est dans le camp des marques.
Rafael Nadal, de retour de blessure, empoche haut la main Roland Garros et l’US Open, sa Richard Mille au poignet.
Du premier coup, Sébastien Loeb a explosé les compteurs à Pike’s Peak, la course de côte la plus exigeante au monde.
Phil Mickelson, Rolex Cellini au poignet, est le seul vainqueur d’un major de cet été à être sponsorisé par une marque de montre.
Usain Bolt, membre du team Hublot, repart des Mondiaux d’Athlétisme avec trois médailles d’or acquises avec aisance.