Par essence classique depuis 1775, les montres Breguet incarnent aussi l’inventivité et la sérénité créative. Archétype de cette symbiose horlogère, la collection Classique revient régulièrement sur le devant de la scène pour célébrer certains jalons majeurs de l’histoire de Breguet. A Baselworld 2016, la collection Classique s’enrichit de modèles pour dames et hommes qui rappellent le poids de Breguet sur la scène horlogère. Aussi bien le contenu technique que l’aisance esthétique de la nouvelle Classique 7147 qui soulignent l’imposant patrimoine du détenteur de l’Aiguille d’Or 2014 du Grand Prix d’Horlogerie de Genève.

A commencer par les iconiques aiguilles Breguet, à « pomme » excentrée et évidée, conçues par le maître dans les années 1780 pour remédier aux défauts de lisibilité des aiguilles de l’époque, trop souvent trop courtes, larges et chargées. D’une finesse extrême, en or ou acier bleui, l’élégance de cette nouvelle forme s’est non seulement imposée, elle a aussi été très largement imitée et le vocabulaire courant des horlogers a intégré le terme d’ « aiguille Breguet ». Autre distinction esthétique qualitative des montres Breguet en général et de la collection Classique en particulier, le respect des codes décoratifs est omniprésent. Sur la Classique 7147, le savoir-faire pérennisé par quelques grandes maisons dont Breguet fait partie se traduit ainsi par son cadran en or argenté entièrement guilloché à la main, alternant « clou de Paris » en motif principal et décor « panier » autour de la seconde décentrée à 5h. En or gris ou rose, la minceur du boîtier séduit autant que sa carrure finement cannelée. Son fond saphir permet d’admirer le micro-rotor de son mouvement automatique de haute horlogerie, composé d’une autre invention Breguet entrée dans le lexique horloger usuel.

Il s’agit bien sûr du « spiral Breguet » équipant ce calibre extra-plat (2,4mm), en l’occurrence en silicium. Fait moins connu, précisons en effet que Breguet a présenté il y a tout juste dix ans son premier spiral en silicium, matériau insensible aux champs magnétiques et conférant plus de résistance et de légèreté. Enfin ces nouveaux modèles Classiques rappellent aussi le rôle déterminant joué par l’inventeur Abraham-Louis Breguet dans les premières montres automatiques, lui qui a conçu un dispositif fiable de masse oscillante à secousses, équipant une montre acquise par le Duc d’Orléans en 1780. « La montre qui se remonte toute seule » a alors décuplé la célébrité naissante de Breguet. Intemporelles et performantes depuis deux siècles, les montres Breguet prouvent avec la collection Classique pour dames (lire l’article en page 46) et hommes qu’elles restent contemporaines en tout temps et pour longtemps.