Pour celles et ceux qui en découvrent le principe, la seconde morte définit ainsi le saut de la trotteuse de seconde en seconde, se substituant à sa classique avancée linéaire. Jaquet Droz a choisi d’appliquer cette technique historique à son modèle le plus emblématique, la Grande Seconde. Dans cette version à l’aiguille des secondes non plus décentrée, mais trônant au centre du cadran, c’est le quantième rétrograde qui s’accapare l’espace à six heures habituellement dévolu à la trotteuse. C’est ce qui fait dire à la maison, qui a donné son nom à l’une des rues de la Chaux-de-Fonds, que la Grande Seconde Morte reste « à la fois immédiatement reconnaissable et pourtant différente, familière mais surprenante ». Les distinctions se poursuivent sous le cadran en émail. Visible à travers le fond saphir, le nouveau calibre automatique équipé d’un spiral en silicium et d’une ancre à géométrie optimisée fait l’objet d’une demande de brevet. Alors que les mécanismes à seconde morte impliquent par ailleurs une came à 30 dents, celle-ci en compte 10. Au verso comme au recto, le spectacle en série limitée continue avec une magnifique masse oscillante en or squelettée.