Chronographe au 1/100^e et tourbillon le plus rapide du monde, équipé d’une double chaîne et placé tout en haut de la pyramide horlogère de TAG Heuer, le MikrotourbillonS est l’aboutissement de cinq années de travaux et de percées technologiques. TAG Heuer a mis en place une véritable stratégie de R&D matérialisée par une cellule Haute Horlogerie réalisant plusieurs centaines de pièces par an. Pour apprécier une unité il faut maîtriser le décimal suivant, exercice qu’a poussé à l’extrême l’atelier d’élite chaux-de-fonnier. Initiée par l’aventure Monaco V4 se déclinant depuis quelques années régulièrement en séries limitées, l’incursion dans le domaine de la haute horlogerie de la marque réputée pour son design et son savoir-faire en matière de chronométrage sportif s’est accentuée depuis le début de la décennie.  Ainsi en janvier 2011 la Carrera Mikrograph fur le premier chronographe mécanique avec roue à colonnes intégrée affichant le 1/100^e de seconde à l’aide d’une aiguille centrale, suivi la même année du Mikrotimer Flying 1000, le premier chronographe mécanique à 500 Hz (3,6 millions d’alternances par heure) capable de mesurer et d’afficher les 1/1000^e de seconde, puis en janvier 2012 du Mikrogirder précis au 5/10 000^e de seconde. Adieu le spiral, voici les micro-lames !

Brevetée pour le Mikrograph, la chaîne duale (une pour l’heure et une pour le chronographe) qui rend obsolète l’embrayage est devenue l’architecture de base sur toutes les pièces Mikro, dont l’actuel modèle ultime, le MikrotourbillonS. Equipé de deux mécanismes de tourbillons visibles sur son cadran, l’un pour l’heure (avec une fréquence de 4 hertz), l’autre pour le chronographe au 1/100^e de seconde, Grâce à un système de compensation dynamique, il effectue 12 révolutions par minute. Autre prouesse technique étourdissante : il fonctionne sans cage et peut être démarré et arrêté grâce à l’architecture à double chaîne. Comme tous les produits Mikro les exigences de la norme ISO 3159 (le fameux COSC) sont largement atteintes. Or le COSC certifie la précision chronométrique des montres, par leur qualité en tant que chronographe, pour lequel il n’existe aucune norme. Dans un souci de service à la clientèle, TAG Heuer a souhaité réfléchir à un label validant la précision des chronographes. Approché dans ce sens, l’observatoire de Besançon s’est penché sur l’énergie adaptée à la fréquence du régulateur et a défini un standard (une étape importante vers la norme) certifiant la précision pendant une durée à une certaine fréquence : 100mn pour le 1/10^e à 5Hz, 10mn pour le 1/100^e à 50Hz, 1mn pour le 1/1000^e à 500Hz. La mise au point de l’étalon au millionième de seconde a nécessité un an et demi de travail à l’Observatoire. Quelles autres marque que TAG Heure lui soumettront ses chronographes ?