Encore plus futuriste, encore plus technique, encore plus unique. Les trois modules cubiques des heures sont montés sur des engrenages planétaires et articulés autour d’un carrousel, pour s’aligner tour à tour face à l’arc de cercle des minutes et pointer l’heure exacte dans un parfait parallélisme. Dans la pure lignée des montres Urwerk, la UR-110 automatique (surnommée Torpedo par ses concepteurs) a tout de même nécessité deux ans de développement à l’horloger Félix Baumgartner et son compère designer Martin Frei, qui explique: «Notre heure satellite effectue une rotation complète sur le cadran, mais une révolution feutrée. Entre rotation et contre-rotation, l’effet produit est subtil. Il se passe quelque chose sur le cadran qui n’est pas décelable au premier coup d’oeil, qui n’est pas naturel mais qui a l’apparence de la normalité». Très discrète, la petite seconde s’affiche à 9h, surplombant l’indication jour/nuit et le témoin «oil change» du fameux tableau de contrôle créé par Urwerk. Comme d’habitude, seules quelques dizaines de clients auront le privilège d’arborer le futur au poignet.